Depuis ses origines, l’homme observe le ciel et l’espace. Il s’est toujours interrogé sur cette grande étendue. Pendant très longtemps l’espace a été associé aux dieux.
Ensuite, le savoir s’est approfondi et le ciel, puis l’espace, ont peu à peu perdu de leur mystère. Naturellement, il reste encore beaucoup de choses à découvrir, et c’est justement le rôle de la conquête spatiale.
Aujourd’hui, une partie de la conquête spatiale compte également ouvrir le vol dans l’espace aux touristes et pas uniquement aux professionnels.
Un tourisme spatial pour les plus riches
Dès 2001, un premier homme s’est rendu dans la station spatiale internationale pour un séjour de 8 jours en tant que touriste. Il s’agit du milliardaire américain Denis Tito. À l’époque, il avait dû débourser 20 millions d’euros pour payer ce voyage.
Par la suite, près d’une dizaine d’autres personnes ont pu effectuer un voyage touristique dans l’espace. Naturellement, il s’agissait de personnes fortunées.
Mais il s’agit là que de quelques très rares. Aujourd’hui, le tourisme spatial est clairement plus ambitieux. À travers des entreprises comme Blue Origin, CosmoCourse, Virgin Galactic, SpaceX, le tourisme spatial compte envoyer des touristes dans l’espace durant les prochaines années.
Cette fois, les vols seront plus abordables, mais resteront onéreux : environ 250000 dollars. Pour un tel montant, le voyage devrait durer une douzaine de minutes, pour environ 6 minutes d’apesanteur.
Peut-on espérer un prix plus abordable ?
Comme nous venons de le voir, le tourisme spatial s’adresse aux personnes relativement riches. Un public plus large ne peut pas espérer voyager dans l’espace. Toutefois, est-il envisageable que les prix diminuent dans les prochaines années.
Étant donné les coûts nécessaires au lancement d’une fusée dans l’espace, il est difficile d’envisager que les prix baissent rapidement.
D’ailleurs, il est probable que même avec des billets à 250000 dollars les agences de tourisme spatial ne gagnent pas d’argent dans un premier temps.
Cependant, si le projet séduit et que de nombreuses personnes capables de débourser un tel montant pour 12 minutes dans l’espace achètent des billets, on peut envisager une baisse progressive des tarifs d’ici 2040.